La lune des fraises, phénomène exceptionnel

La Lune des fraises de ce mois de juin correspond à la dernière pleine lune avant l’été et déjà la sixième de l’année. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, elle ne doit pas son nom à sa couleur, qui est d’ailleurs plus orangée que rosée, mais aux peuples amérindiens, notamment les Algonquins, qui nommaient chaque pleine lune en fonction des cycles de la nature. Celle de juin marquait le début de la récolte des fraises sauvages dans le nord de l’Amérique et l’abondance liée au début de l’été. Mais alors qu’est ce qui lui donne cette couleur orangée ? C’est la diffusion de la lumière du soleil dans l’atmosphère terrestre.

 

 

La Lune des fraises de ce mois de juin est d’autant plus exceptionnelle que les autres car elle coïncide avec un phénomène rare appelé « arrêt lunaire majeur ». Ce phénomène est un moment très particulier dans le cycle orbital de la Lune puisque d’une part, sa trajectoire semble se stabiliser à son extrême le plus bas depuis l’hémisphère nord, et d’autre part, il n’a lieu que tous les 18 ans et 7 mois. De ce fait, la pleine Lune des fraises de cette année est apparue particulièrement basse dans l’horizon et particulièrement grande et lumineuse, vers 21h30 – 22 h, ce 11 juin.

 

Le mardi 10 juin nous avons entendu parler de nombreuses fois de cette lune. Nous sommes dans un observatoire alors nous sommes sortis l’observer mais la lune n’était pas rose. Le lendemain en rentrant du restaurant, nous étions sur la montée qui mène à l’observatoire quand les adultes ont crié “Regardez la lune!!”. Nous nous sommes tous tournés après avoir transmis l’information à ceux de devant et la lune était d’une couleur orangée. Elle était assez basse dans le ciel mais magnifique, elle resplendissait.

 

Quelques minutes plus tard un groupe s’est servi du télescope Seestar S50 pour l’observer. Grâce à cette observation nous avons pu obtenir une très belle image de la lune des fraises.

C’est une chance d’avoir pu observer cette lune dans un observatoire  au vu de sa rareté.

Par  Marion et Juliette