T193 par Alexandra, Chloé et Peyton

 

télescope T193 - Photo de Observatoire de Haute-Provence, Saint-Michel-l'Observatoire - Tripadvisor

Nous avons eu la chance d’observer le travail de Michel Dennefeld, chercheur en astronomie et de son collègue opérateur, au T193, télescope le plus grand de l’OHP. Ils travaillaient ce soir là sur les quasars, des trous noirs situés au centre des galaxies, région généralement extrêmement lumineuse. Les quasars sont les entités les plus lumineuses de l’Univers.

Leur recherche visait à enregistrer le spectre d’un quasar en particulier, celui situé au centre de la galaxie M101, pour obtenir des informations supplémentaires .

Visuellement, l’image d’un trou noir obtenue avec le télescope, est comparable à celle d’une étoile. Il est donc nécessaire d’enregistrer le spectre de l’objet afin de le différencier. Le chercheur et l’opérateur travaillent sur 6 écrans chacun, permettant ainsi de piloter le télescope tout en analysant les images et les spectres des objets.  La question de la réalisation du spectre s’est posée à cause de la faible magnitude (luminosité) de l’objet (19). Les spectre a pu être enregistré, et l’on a  observé un pic représentatif des quasars, ce qui permettrait d’identifier la présence d’un trou noir au centre de la galaxie.

 

Télescope de 193cm de l'OHP (suite)Nous avons également vu le spectromètre SOPHIE qui permet l’identification des exoplanètes. Nous étions  perplexes sur la raison de l’étude de ces dernières. En effet,  l’objectif d’étudier les exoplanètes est de trouver une planète dans un autre système planétaire. A savoir, que la 1ère exoplanète, 51 Pegasi b, a été découverte en 1995 grâce à ce télescope T193 sur le site de l’OHP, par Michel Mayor (Suisse) et Didier Queloz (Français). Ils ont reçus le prix Nobel de Physique en 2019 pour cette découverte.

Enfin, une des questions qui a retenu notre attention fut ” Comment est la communication entre chercheurs et y a-t-il une compétitions entre eux?”. Ils ont répondu que cela était très irrégulier,  car cela dépend beaucoup des chercheurs et de l’objet d’étude.

 

Alexandra, Chloé et Peyton.