Observations au T120 par Annaëlle et Melissa

Mardi soir, nous nous sommes divisés en 3 petits groupes. Dans mon groupe de 10 élèves, nous nous sommes dirigés vers le T120 où nous avons rencontrés deux passionnés d’astronomie: Christophe, chercheur en astronomie et Yoann, opérateur des télescopes T120 et T193.

Ils ont commencé par nous rappeler quelques notions de bases telles que le repérage et la localisation des objets stellaires dans le ciel. Nous avons discuté des coordonnées utilisées pour les observations en astronomie: l’ascension droite (Alpha) et de la déclinaison (Delta). Nous avons aussi abordé la notion de méridien, soit le point le plus haut de la trajectoire de l’objet. Lorsque l’objet se trouve au méridien, il y a moins d’atmosphère entre lui et le télescope que lorsqu’il est à l’horizon, ce sont alors les conditions idéales pour son observation.

Après ces rappels, nous avons abordé le fonctionnement du télescope et comment il pointe l’objet à étudier. Ce télescope est semi-automatisé mais conserve une partie de guidage manuel, à manipuler avec une très grande précaution (fragilité de l’instrument et masse conséquente). Le T120 est un ancien instrument, parfait pour avoir un contact privilégié avec l’astronomie professionnelle.

Manipulation du T120

Ensuite, Christophe nous a présenté le logiciel et les outils  utilisés pour obtenir les images d’objets célestes. Nous avons ainsi mis en pratique notre discussion introductive: en appliquant le système de coordonnées équatoriales (alpha données en heures, minutes et secondes et delta en degrés) pour nos observations. Lorsqu’alpha est égal au temps sidéral (malgré son appellation, c’est bien un angle) cela signifie que l’objet passe à son méridien ; et lorsque le delta de l’objet est égal à la latitude terrestre de l’observatoire, cela signifie que le méridien de l’objet coïncide avec le zénith.

Nous avons alors tenté de pointer M101, une galaxie spirale. Étant donné les différentes informations trouvées sur internet, différentes coordonnées étaient données pour la même galaxie, il était alors incertain de pouvoir l’observer. Nous avons toutefois réussi à pointer une autre galaxie, qui est liée à la M101, ce qui nous a permis de la retrouver indirectement. Ainsi, nous avons pu enregistrer l’image brute (noir et blanc) de M101 pour ensuite la traiter et obtenir une image traitée faisant apparaitre les différentes couleurs.

 

 

Images brute (à gauche) et traitée (à droite) de la galaxie M101

 

 

 

 

 

 

Après avoir observé quelques objets célestes, nous avons discuté de certaines notions d’astronomie assez complexes et nous avons pu en apprendre de nouvelles. C’était très instructif.

Annaëlle et Melissa