Visite du site de l’O3HP
Ce mardi 10 juin, nous avons eu la chance de visiter le site de l’O3HP (Oak Observatory at Observatoire de Haute Provence) pendant 1h30. Durant celle-ci, nous sommes montés dans les installations permettant aux chercheurs d’étudier la forêt méditerranéenne, avec les différentes espèces d’arbres présentes, qui sont majoritairement des chênes pubescents et des érables de Montpellier.
Ce site a été développé dans le but de simuler les conditions climatiques futures, différentes de celles d’aujourd’hui, qui auront donc un impact direct sur les végétaux, mais aussi sur l’entièreté de la biodiversité présente, comprenant par exemple les insectes. Il est donc équipé de capteurs de température et d’humidité. On retrouve ainsi une partie d’arbres laissés au naturel (expérience témoin) ainsi qu’une partie recouverte d’une structure de protection contre la pluie.
Celle-ci est activée lorsqu’il se met à pleuvoir (on ne peut pas la laisser déployée tout le temps car sinon on empêche les végétaux d’accéder à la lumière et alors il n’y aurait pas de photosynthèse). En effet, dans le futur, il est prévu qu’il y ait 30 à 40 % de pluie en moins (suivant les précisions du GIEC), donc on va priver quelques arbres de cette ressource fondamentale afin d’analyser leur évolution. L’eau bloquée est ensuite récoltée à l’aide de gouttières (pour éviter qu’elle ne coule dans la surface protégée) et quantifiée.
En plus de cette expérimentation, le site s’occupe également de l’étude de la faune du sol, de la libération de CO2 et de composés organiques volatils, la production de la litière (décomposition des déchets végétaux)… Tout cela donc dans le but de simuler le changement climatique.
Cette étude permet donc, à partir des données collectées d’étudier la capacité d’adaptation de certaines espèces afin de trouver des solutions et des méthodes pour protéger la biodiversité victime d’un changement climatique extrêmement rapide.
Laly, Yahel, Mathieu et Théo